FARCE ET RATTRAPE (création 2024)

credit photo: Vincent Deram

Chorégraphie : Teilo Troncy
Danse : Emilien Brin (en alternance avec Guilhem Charrier), Carole Dauvillier, Teilo Troncy
Régie son et lumière: Johann Loiseau
Regards extérieur : Emma Carpe
Création lumière: Geoffrey Torres
Création décor : Jef Naets

FARCE-ET-RATTRAPE est un projet chorégraphique pour 3 danseurs imaginé pour tout public, et une affinité particulière avec la jeunesse. Il est conçu pour la salle de spectacle, mais peut se jouer en tout terrain. Il commence par un jeu simple : une personne chute, deux personnes la rattrapent.
Et puis finalement, ce n’est pas si simple que ça : le chuteur fait chuter le deuxième, pendant que le troisième les rattrape, et chute à son tour…
Les 3 danseurs.es s’offrent des farces dans le moment où le corps se déséquilibre. Sur le pont, tout le monde est affairé à chuter, pourtant, tous s’évertuent à se rattraper coûte que coûte.
Somme toute, on ne sait plus très bien qui agit sur qui… Feuilles, micro, caisson sont autant d’obstacles qui interfèrent avec eux. Emportés par la gravité qui rôde, ces 3 individus tentent d’y échapper tant bien que mal.
Comment faire face aux poids qui nous pèsent? Comment supporter la charge de l’autre ?

FARCE-ET-RATTRAPE est une pièce teintée d’humour où la danse se glisse dans la musicalité des chutes, dans les renversements d’espaces et les situations qui naissent entre les corps.

Un trio de chutes chorégraphiques…
La pièce est une tentative de jouer constamment sur deux points de vues: celui du corps en mouvement et celui du corps dans des situations théâtrales.
Cela passe par une recherche chorégraphique basée sur les appuis (et leur perte), son tonus (idem), sa stature, ses vitesses, sa relation à la gravité, au temps du déséquilibre.
C’est aussi décomposer la chute en séquence: être debout, se déséquilibrer, toucher le sol, réagir (ou non), se relever.

FARCE ET RATTRAPE deviendrait un concert de gestes joué avec ces 5 notes.
À partir de ces mouvements simples, la recherche se développe autour de
la question de la musicalité des chutes en relation avec les autres danseurs.
Comment garder chaque mouvement comme une surprise, à la fois pour les
interprètes et pour le public? Afin de stimuler la vivacité de l’instant, l’improvisation est au cœur du dispositif. Elle s’appuie sur un rapport constant à ce qui
s’écrit et ce qui vient rompre la routine de l’écriture du geste dans le temps et
dans l’espace. L’intention est de se focaliser sur les sensations dans le corps,
pour en jouer et ouvrir les imaginaires, l’empathie kinesthétique et l’opportunité d’en faire virtuosité, d’oser la beauté du geste.


Mais chuter, autant chez le spectateur que pour celui qui tombe, c’est un évènement ! Tomber, c’est se casser la gueule, s’étaler, c’est perdre la face (et la
possibilité de la regagner). La chute peut provenir du déséquilibre, de l’accident, de la perte de tonus, de l’endormissement, d’un mauvais coup. Elle provoque en nous une cascade de sensations et de réactions.
Ici chacun peut se pousser, se tirer et se lâcher. Ainsi, les rapports de force naissent entre les danseurs où chacun peut devenir bourreau, victime ou sauveur. Là encore, les renversements des rapports de pouvoir font parti de l’écriture. Toute l’attention sera portée sur ce qui fait équilibre dans les situations qui émergent et leur chemin vers le déséquilibre.


Un concert de geste amplifié…
Suspendu au dessus de la scène, un microphone oscille. Élément amplificateur, il va et vient, s’immisce dans la danse pour capter la musique des respirations et les émois de ces danseurs-acteurs-réacteurs.
Mais ce micro peut aussi devenir un obstacle sur lequel on se cogne et qui lui même provoque une réaction sonore et gestuelle. Il est l’occasion d’avoir un élément supplémentaire dans ce terrain de jeu: celui de prendre la parole et de suspendre pour un temps les règles de cette danse dans un «stand -up» qui ne tient pas debout…

COPRODUCTIONS
Agence culturelle de la Dordogne
Ville de Colombes (+ accueil en résidence en école + Parcours EAC)
Collectif Instant T’ (6 structures en réseaux en Nouvelle Aquitaine)
Ville de Mérignac, les escales (accueil en résidence en école et studio, pré-
achat + Parcours EAC)
IDDAC, Agence culturelle de la Gironde
Ville Eymet (24) , Centre culturel
Cie ANDROPHYNE – le KONTAINER
OARA – Dispositif Résidences en territoire
Ville de Bordeaux – Fonds d’accopagnement à l’émergence et à la création


RÉSIDENCES
Festival Brik à Brak, Dordogne (accueil en résidence, préachat + parcours EAC)
Ville de Colombes- école Langevin Wallon (accueil en résidence en école + parcours EAC)
Le lieu – Cie Florence Lavaud (accueil en résidence au plateau avec apport)
Cie ANDROPHYNE – le KONTAINER
Créateur de Rencontres et d’actions 24, Montrem. Parcours EAC et préachat
Ville Eymet (24) – Accueil en résidence avec apport en coproduction
Festival CHAHUTS en partenariat avec le CNR de Bordeaux (résidence + Par-
cours EAC+ pré achat)
Centre Beaulieu Poitiers (Accueil en résidence)

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